Trop gros, trop maigre, trop petit, trop grand, trop roux, trop fille, trop garçon, trop intelligent, trop bête, trop noir, trop blanc, trop bronzé, trop asiatique, trop handicapé, bref «trop pas comme les autres» aux yeux du harceleur et de ses complices…
Cela fait maintenant de nombreuses années que la violence en milieu scolaire est l’objet de toutes les attentions.
En janvier 2017, L’UNESCO fait connaître dans son rapport les chiffres du harcèlement scolaire dans le monde.
Nous y apprenons que 30% des élèves harcelés n’en parlent à personne mais aussi que 21% d’entre eux sont exposés au cyber harcèlement, les filles étant les premières victimes.
Une autre étude sur la Prévalence du harcèlement en Fédération Wallonie-Bruxelles publiée par l’Université Catholique de Louvain (février 2014) donne comme conclusion :
«Les résultats présentés dans ce rapport montrent clairement que le harcèlement est un phénomène très largement répandu en FWB, touchant un élève sur trois dans l’année où l’étude a été réalisée. Vu les missions assignées à l’enseignement obligatoire et vu les conséquences négatives associées au harcèlement, il s’agit d’un problème qui mérite l’attention des différents acteurs impliqués dans l’éducation des élèves.
….
Enfin, si les études sur le harcèlement ont le mérite d’attirer l’attention sur les dégâts potentiels de l’accumulation de petits faits apparemment banals, une dérive possible est de faire du caractère répétitif des évènements un incontournable, en négligeant des faits isolés affectant profondément certains élèves.»
En tant que parents, nous devons être les premiers « acteurs » de leurs éducations, le Krav-Maga saura leur apprendre les bons gestes afin d’éviter les conflits et si besoin de se défendre ou défendre un camarade.